Résultat d’une période ombrageuse – et de l’épiphanie qui s’en est suivie – Sweet Justice n’est pas un album de revanche, mais il témoigne d’un profond sens du karma. D’une certaine manière, c’est un album de rupture : Tkay se sépare de ses doutes et des figures toxiques qui ont peuplé le dernier chapitre de sa vie et fait peau neuve avec une énergie décuplée. Après avoir coupé les ponts avec ses anciens amis, elle en a trouvé de nouveaux sur la même longueur d’onde créative : les producteurs canadiens Stint et Kaytranada, ainsi que son compatriote australien Flume, qui contribuent tous à la production de l’album.