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ANOHNI, ‘It’s Time To Feel What’s Really Happening’.

Pour la première fois en dix ans, ANOHNI présente un concert avec les Johnsons. En puisant dans son nouvel album My Back Was A Bridge For You To Cross ainsi que dans son répertoire, ANOHNI se lance à elle-même ainsi qu’au reste du monde le défi de “ressentir ce qu’il est en train de se passer”.

Durant deux nuits à la Philharmonie de Paris, ANOHNI sera rejointe sur scène par un groupe de 9 musiciens parmi lesquel.les Julia Kent (violoncelle), Maxim Moston, Doug Wieselman (multi-instrumentiste) et Jimmy Hogarth (guitariste/producteur).

Avec une musique reflétant cette période de changement et de bouleversement, ANOHNI se lance un défi à elle-même et au monde, celui de ressentir ce qui se passe vraiment.

Née au Royaume-Uni et élevée à Amsterdam et en Californie, ANOHNI s’est installée à New York à la fin de son adolescence. Elle a formé son groupe en 1998 et tracé une voie unique dans la musique en mettant l’accent sur les thèmes animistes et éco-féministes qui lui sont chers. Le parcours musical d’ANOHNI transcende les genres – de l’électronique expérimentale au classique d’avant-garde, en passant par la dance et la soul. Elle a connu un succès fulgurant en 2005 avec I Am a Bird Now, qui lui a valu le Mercury Music Prize britannique. Depuis, elle a publié notamment The Crying Light (2009), Swanlights (2010) et les albums live Cut The World (2012) et TURNING (2014). En 2016, elle publie l’album électronique expérimental et politique HOPELESSNESS, produit par Hudson Mohawke et Daniel Lopatin. La même année, elle est nommée aux Oscars pour l’élégie écologiste Manta Ray, présentée dans le film Racing Extinction (réalisé par Louie Psihoyos en 2015).

Nommé album de l’année par le New Yorker en 2023, My Back Was A Bridge For You To Cross continue de modéliser et d’encourager la transformation de nos façons de penser la spiritualité, les structures sociétales et nos relations avec la biosphère. L’artiste fait appel au courage, à l’expression, la résilience et le cérémoniel face à un paysage contemporain inédit, et ajoute : “Pour moi, il n’y a pas de répit céleste ; la création est un continuum spectral et féminin, et nous restons une partie inaliénable de la nature.”