Geordie Greep
The New Sound

Sortie le 04.10.2024
Rough Trade
  • 01. Blues ()
  • 02. Terra ()
  • 03. Holy, Holy ()
  • 04. The New Sound ()
  • 05. Walk Up ()
  • 06. Through A War ()
  • 07. Bongo Season ()
  • 08. Motorbike ()
  • 09. As If Waltz ()
  • 10. The Magician ()
  • 11. If You Are But A Dream ()

Pour sa première incartade en solo, Geordie Greep – vocaliste et guitariste du groupe de britannique black midi – a vu les choses en grand : enregistré sur deux continents avec la participation de 30 musiciens et dans la plus grande liberté créative, ‘The New Sound’ porte bien son nom. Sorte de pop alternative mêlant jazz-funk, cuivres, pédales wa-wah, polyrythmiques et fuzz, ‘The New Sound’ dévoile une musique liquide, propulsive et novatrice, Geordie Greep narrant les aventures de personnages engagés dans les fantaisies les plus vivaces au fil de onze vignettes tumultueuses. 

 

« Pendant l’enregistrement de “The New Sound”, c’était la première fois que je n’avais personne à qui rendre des comptes. Et chaque impulsion que j’ai eue, j’ai pu la suivre jusqu’au bout. Dans un groupe (black midi), on a souvent ce sentiment de pouvoir tout faire, mais on est aussi un peu limité dans cette approche, et parfois, il est bon de faire autre chose, de lâcher prise ».

 

Son temps avec black midi a donné Geordie Greep une expérience pratique des expérimentations, dribbles lyricaux, stop-starts, explosions sonores et autres soliloques murmurés. Ces mêmes méthodes sont mises à l’œuvre en solo pour évoquer un ensemble d’imaginaires colorés qui incluent le cannibalisme, le fait d’être bouilli vivant et une femme donnant naissance à une chèvre. On ne sait jamais si l’on est censé être choqué ou en rire. Après tout, nous dit Greep, c’est l’histoire du « musée de la souffrance humaine ».

L’auditeur est projeté dans un monde de cafés, de bars et de clubs, il visite des théâtres, des cabarets et d’étranges musées, ou encore des chambres louées. S’attaquer à The New Sound dans son intégralité peut donner l’impression d’essayer de traverser Piccadilly Circus dans un état second. Le single « Holy Holy » en est peut-être le meilleur exemple : l’histoire d’une liaison imaginaire dans une boîte de nuit est rythmée par des accords pop indie des années 2000 et des arrangements de big band latin – y compris une attaque à trois pianos (Steinway, Bechstein, électrique).