Imprégné de toute la sidération, la peine et la rage que peut provoquer le simple fait d’être une personne aftro-américaine aux États-Unis, The King s’oppose farouchement à l’adage « ce qui ne te tue pas te rend plus fort.e » pour lui préférer « ce qui ne t’as pas tué.e t’as laissé.e usé.e et exsangue ». S’inspirant d’influences allant du gospel à Phillip Glass, en passant par les expériences vécues par Anjimile, l’album constitue un pas de géant pour lui. Presque tous les sons entendus sur The King proviennent de deux instruments : une guitare acoustique et la voix d’Anjimile. Outre quelques belles contributions de Justine Bowe, Brad Allen Williams, Sam Gendel et James Krivchenia (Big Thief), l’album résulte d’une année passée à Los Angeles à travailler en étroite collaboration avec le producteur Shawn Everett.